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The Tai-Chi Master

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les avis de Cinemasie

11 critiques: 3.75/5

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72 critiques: 3.72/5



Arno Ching-wan 3 Blockbuster martial
jeffy 4.25 Presque aussi bon que Fist of Legend
drélium 4.25 Oubliez la stratégie marketing, cela n'empêche pas Tai chi master d'être un mus...
François 4 Très bon wire-fu, même si légèrement en retrait par rapport aux meilleurs du ge...
Astec 3.75 Du trés bon spectacle
Ordell Robbie 3 Beau spectacle martial, humour lourdingue
Ghost Dog 4.25 Du grand art
Ikari Gendo 3.75 Beaucoup de très bons combats et un scénario relativement consistant pour un bo...
Junta 4.25
MLF 3.25
Anel 3.5
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Blockbuster martial

Un peu trop cadré pour son bien. Pas très drôle, peu impliquant, mais généreux en terme d'action. Je sais pourquoi je le vois sur le tard : c'est l'impression que j'en ai depuis tout ce temps. Manque la fraîcheur de la trilogie shaolin ou le jusqu'au boutisme violent d'un Chang Cheh. Beau grand écart entre les deux, mais par trop impersonnel.

26 mars 2023
par Arno Ching-wan




Presque aussi bon que Fist of Legend

Si j'excepte une petite réserve pour certaines longueurs, le film est du même niveau que fist of legend en ce qui concerne les combats. Avec ses deux films ont peut avoir un aperçu de l'étendue des qualités martiales de Jet Li. Ici aussi on a certaines des meilleurs scènes de combats qui ont été tournées (final énooooorme).

09 février 2003
par jeffy




Oubliez la stratégie marketing, cela n'empêche pas Tai chi master d'être un must.

Le spectacle est variée, rythmé, aérien, inventif grâce à Yuen woo ping qui montre sa maîtrise à filmer les combats (moins à réaliser). De la grande chorégraphie. Jet Li et son frère de sang/ennemi juré sont juste convaincants, caricaturaux mais habités : l’un tout de bonté et l’autre d’un sadisme à toute épreuve. Michelle Yeoh éblouit l’écran et nous montre qu’elle est loin d’une débutante. L’histoire est classique mais efficace, et le rythme général est très bon, à part les passages humoristiques assez mauvais. En effet, Jet pète un câble au 2/3 du film (découvrant que son ancien frère est devenu une crapule) et se la joue Jackie Chan en faisant le débile, un passage qui pourra en rebuter plus d’un, du fait que jet li n'est pas vraiment une force comique, mais à l’issue, il découvrira la source du Taï chi, un passage assez marrant. Un très bon spectacle martial avant tout, superbement chorégraphié et joué par un trio de choc. Par contre la photo est typiquement mauvaise, fade voir grisâtre.

18 janvier 2003
par drélium




Très bon wire-fu, même si légèrement en retrait par rapport aux meilleurs du genre

Tai-Chi Master n'est pas un film très difficile à critiquer. C'est un excellent film de Kung-fu pour qui aime les combats câblés. On lui trouve les qualités et les défauts habituels. Scénario léger, bons combats, mélange des genres, etc... Allons-y un peu plus en détail.

Le sans faute se situe au niveau du casting. En effet, Chin Siu-Ho, Jet Li, Michelle Yeoh, ça parle tout seul. Le premier n'est certes pas très connu, mais les spécialistes l'apprécient toujours, c'est un second couteau de qualité. Ses capacités martiales sont toujours bienvenues. Comme face à lui (ou à ses côtés selon le moment du film) on trouve Jet Li, la qualité des combats est garantie. Jet Li interprète évidemment le gentil, il ne sait pas trop quoi faire d'autre. C'est un personnage (trop) classique pour lui, naïf, gentil, humble mais ferme lorsque le destin le frappe. Chin Siu-Ho interprète à nouveau (après Fist of Legend) un personnage plus nuancé. Reste le cas de Michelle Yeoh, qui fait un peu cheveu au milieu de la soupe. Son rôle ne fait pas vraiment avancer l'histoire, c'est dommage. Seules ses capacités martiales sont mises en avant ici. Le reste du casting joue assez bien son rôle, càd avec beaucoup de surjeu nécessaire pour la partie comédie.

C'est justement cette partie comédie qui m'a un peu déçu, son intégration n'est pas aussi réussie que dans un film comme Iron Monkey du même Yuen Woo-Ping. Vous allez me dire que je place la barre très haut, mais avec cette équipe on peut être ambitieux. Ici la partie "Jet Li neuneu" passe moins bien, déjà parce que Jet n'est pas le meilleur acteur comique du monde, ensuite car elle plombe un peu le rythme du film. Certains gags sont également un peu lourds, d'autres passent mieux.

La partie action ne déçoit pas par contre. Il y a beaucoup de combats dans Tai chi Master, des combats longs et variés comme on les aime. De plus, le film ne s'en refuse aucun. A chaque fois qu'on pourrait éviter un combat par une astuce maintes fois utilisée (blablatage, fuite, etc...), et bien non, on y repart, on se refracasse la tête pendant 10 minutes. Ca on aime. A tel point que l'intermède comédie du film arrive assez mal après un sacré début de film. On repart ensuite comme en 40 en distribuant de la mandale jusqu'au final. La variété des combats empêche la lassitude, même si le combat de Michelle Yeoh contre l'eunuque aurait mérité un meilleur masquage des câbles. Sinon l'introduction du Tai Chi dans le style de Jet Li apporte de la fraicheur aux styles proposés, et on s'étonne de voir autant de violence très visuelle (empalement notamment) alors que le film sait être très puéril à d'autres moments. Bref, aucune censure ici.

L'ensemble est emballé correctement, même si cela sent bon la production à la chaîne. Yuen Woo-Ping n'a pas chômé cette année-là, en participant à au moins 5 films. La photographie manque un peu de punch, mais cela vient peut-être aussi de la mauvaise conservation de la bobine. La musique sent bon la copie du thème de Wong Fei-Hong et donc déçoit. La réalisation en elle-même n'a rien de génial, Yuen Woo-Ping n'a jamais été un grand réalisateur. Mais il sait filmer des combats, qui constituent la majeure partie du film. C'est bien ce qu'on lui demande.

Tai Chi Master ne fait donc pas partie du peloton de tête des films martiaux des années 90, mais il se positionne aisément dans le groupe suivant des divertissements de grande qualité.



10 mars 2002
par François




Du trés bon spectacle

Le cinéma de Hong-Kong fait encore parler de lui puisque après Fist of Legend, c’est à Taï-Chi Master de connaître la joie d’une sortie nationale dans nos salles (Janvier 2002). Et comme on ne change pas une formule qui gagne, nous retrouvons l’incontournable Yuen Woo-Ping à la réalisation et l’invincible Jet Lee comme interprète. Et avec la présence supplémentaire de Michelle Yeoh dans le casting, Taï-Chi Master possède tous les attributs pour attirer un large public. Une bonne occasion pour en faire une tardive critique.

Chose improbable il y a seulement deux ans, le genre “ kung-fu movie ” est en passe de s’installer durablement dans le paysage cinématographique mondial. Yuen Woo-Ping est l’un des premiers artisans de ce succès, en tant que chorégraphe d’abord mais également comme réalisateur. Fort d’un parcours qui compte à son actif presque une trentaine de films, il est non seulement à la base de la (re)considération cinématographique (si ce n’est artistique) des arts martiaux dans le cinéma populaire occidental, mais aussi du regain d’intérêt des distributeurs pour les œuvres estampillées “ kung-fu ” en provenance de Hong-Kong. Chorégraphe polymorphe et doué d’une grande capacité d’adaptation, Woo-Ping cultive également un sens du spectaculaire dont l’inspiration se tient à la croisée des traditions martiales, de l’Opéra chinois, du manga (pour le découpage) et des jeux vidéo. L’industrie hongkongaise lui doit ainsi, au cours de ces 20 dernières années, quelques unes de ses perles en matière de cinéma d’action et d’arts martiaux. Fist of Legend, Iron Monkey et Taï Chi Master ont tous été réalisés dans la première moitié des années 90, en pleine vague “ revival ” des films d’arts martiaux, une période très faste pour Yuen Woo-Ping qui enchaînait alors les tournages à un rythme effréné, alternant le bon et le moins bon au gré de ses associations.

On dit de lui qu’il n’est jamais aussi bon que lorsque son savoir-faire est au service de la vision d’un autre. Ainsi la majorité de ses succès sont le fruit d’une collaboration dans le domaine de la création et Taï Chi Master semble être l’exception qui confirme la règle. Sans égaler la référence du maître en la matière, Iron Monkey tourné cette même année 93 (Woo Ping réalise 5 films cette année là !), ce film sort du lot grâce à ses premiers rôles charismatiques et aux nombreuses scènes de combat plus spectaculaires les unes que les autres. L’association Jet Lee/ Michelle Yeoh fonctionne parfaitement dès que la narration entre dans le champ de la chorégraphie, mais manque de consistance dramatique le reste du temps, le personnage de Chiu Lin (M. Yeoh) ne trouvant pas une juste place dans la relation des “ frères ennemis ”. Il est regrettable que Woo-Ping n’ait pas exploité plus profondément le potentiel que représentait ce couple, le rôle de M. Yeoh se réduisant dès lors à un long “ caméo ”. Ceci dit, il ne faudrait pas pour autant bouder notre plaisir car l’actrice de Tigre et Dragon fournit son lot de moments de bravoure, notamment lors d’un combat au sabre qui laisse loin derrière ses prestations dans le film de .

La tension dramatique est ainsi tout entière concentrée dans la relation de Junbao et Tianbao, et dans l’antagonisme croissant qui s’installe entre eux. Malgré un scénario relativement prévisible, la prestation de Chin Siu-Ho est assez convaincante pour donner le change à Jet Lee, notamment dans les scènes d’action où il fait preuve d’une réelle présence, son style de combat restituant parfaitement le caractère maladivement ambitieux, brutal et sans scrupules de son personnage. Ce qui n’est pas plus mal, vu le manque d’épaisseur de , incarné par Jet Lee, coincé entre des scènes d’humour pas toujours heureuses et des affrontements en apesanteur parfaitement réussis. Il ne trouvera d’ailleurs une nouvelle dimension qu’en découvrant le style de kung-fu qui donne son titre au film, le Taï-Chi.

Au final Yuen Woo-Ping ne nous livre pas là son meilleur film mais un spectacle agréable certainement. Si le scénario ne possède pas toute la consistance de celui de Tsui Hark pour Iron Monkey, ou la rigueur de la mise en scène de Gordon Chan pour Fist of Legend, ses faiblesses sont largement compensées par la force d’un casting complètement exploité au niveau spectacle. Les scènes mouvementées s’enchaînant assez rapidement, on passe d’autant plus facilement sur les carences de l’histoire pour jouir complètement de la vision de ces corps défiant les commandements de St Newton, avec quelques bouts de ficelles (littéralement) et un savoir-faire incomparable dont les résultats dépassent largement leurs succédanés hollywoodiens dopés aux effets numériques. Taï Chi Master devrait donc parfaitement remplir son office, contentant les néophytes initiés avec les travaux occidentaux de Woo-Ping et les fans réduit trop longtemps aux DVD imports, au mieux, quand ce ne sont pas les VCD à l’origine douteuse.



04 février 2002
par Astec




Du grand art

Si la récente carrière de Jet Li à Hollywood est pour l’instant loin d’être une réussite du point de vue qualitatif, elle aura au moins eu le mérite de faire ressortir au grand jour les chefs d’œuvres auxquels il a contribué dans le milieu des années 90 : sortie en DVD de Il était une fois en Chine 1 & 2, sortie ciné de Fist of Legend (août 2001) et maintenant Tai Chi Master, qui date de 1993 tout de même. Et à la vue de cette petite merveille de film de kung-fu, on se dit qu’il est sacrément dommage qu’il ait fallu attendre 9 ans avant qu’il nous parvienne en France, et encore, pour la raison qu’on sait…

Dans Tai Chi Master, Yuen Woo-Ping brasse intelligemment plusieurs genres différents : il puise dans la production hong-kongaise des années 70 en le faisant débuter au temple légendaire de Shaolin, mais propose un spectacle bien plus impressionnant et plus violent que d’ordinaire avec ces combats sanglants en apesanteur que permet le perfectionnement des câbles de traction, rendant l’œuvre presque aussi sauvage que The Blade de Tsui Hark. Cependant Yuen ne s’arrête pas là : il n’hésite pas à s’inspirer du Ran de Kurosawa en reprenant et en détournant à sa manière les costumes, les lieux, la figure mythique du roi fou aux cheveux blancs, ainsi que différents thèmes : l’ambition, la fraternité ou la place des femmes dans la société.

Bien que l’intrigue ne casse pas des briques, elle est suffisamment creusée et portée par ses thèmes pour satisfaire le spectateur, d’autant plus qu’elle permet le développement de scènes d’action très fréquentes, très variées et superbement filmées. La batterie d’artistes martiaux célèbres et talentueux (Jet Li, Michelle Yeoh) ravit l’œil à chaque instant et, comble du bonheur, l’humour qui parsème le film fonctionne à merveille. Seul gros reproche, les distributeurs français n’ont pas jugé utile de sous-titrer les noms chinois des génériques ; et ne pas voir afficher les noms de Yuen Woo-Ping ou Jet Li à l’écran, c’est plus que frustrant, c’est proprement scandaleux !



26 janvier 2002
par Ghost Dog




Beaucoup de très bons combats et un scénario relativement consistant pour un bon film de Kung-fu

The Tai-Chi Master est plus qu'une simple succession de combats. Bien sûr ceux-ci tiennent une place prépondérante dans le film. Il y a même peu de films qui proposent un si grand nombre de scènes d'action… Pourtant, au milieu des combats titanesques, le scénario n'est pas inexistant et sait se développer intelligemment. Bien sûr l'intrigue n'est ni très complexe ni bien innovante : le pauvre Tianbao va être aspiré par ses ambitions et suivre un général cruel, cupide et sans pitié que l'ancien moine prendra comme modèle, ce qui le poussera à trahir par ambition personnelle ses amis et son plus proche compagnon, presque son frère, qui doit surmonter ses problèmes de consciences et ses doutes pour mettre fin aux sombres agissements de son ancien camarade. Pourtant le tout est bien mené et de nombreux thèmes comme l'amitié, la trahison, la responsabilité ou encore la soif du pouvoir seront largement abordés.

Du coté des combats, rien à redire : nombreux et variés, bien chorégraphiés, bien filmés, avec de très bons artistes martiaux (Jet Li en tête), le résultat est très bon. La densité et le nombre des scènes d'action est impressionnante, mais comment pourrait-il en être autrement avec le réalisateur de Le Sens du Devoir 4 aux commandes ?

Ajoutons à cela des musiques assez bonnes (la chanson qui passe lors de l'apparition de Qiushue) et on obtient au final un bon film de kung-fu.



22 octobre 2000
par Ikari Gendo


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